Les clés d’une existence exceptionnelle : ce que révèle l’étude d’une femme ayant vécu 117 ans

Publié le 7 octobre 2025

À plus de 117 printemps, Maria Branyas Morera étonnait par son énergie remarquable. Des scientifiques ont examiné son patrimoine génétique et son mode de vie pour élucider les fondements de sa longévité hors du commun. Leurs conclusions mettent en lumière l'interaction harmonieuse entre héritage biologique et pratiques quotidiennes régulières.

Un parcours de vie exceptionnel traversant les époques avec une force remarquable

Venue au monde en 1907 aux États-Unis, Maria a traversé avec une résilience impressionnante les grandes transformations du siècle dernier : deux guerres mondiales, plus de vingt mandats présidentiels américains, et l’avènement de la révolution numérique. Sa force intérieure est restée intacte. Après s’être établie en Catalogne en 1915, elle y a construit sa vie, entourée de l’affection familiale, dévorant les livres avec passion, et menant une existence sobre mais profondément connectée à l’essentiel.

Quelques temps avant son décès en 2024, elle a fait preuve d’une ouverture d’esprit rare en autorisant des chercheurs à étudier son ADN. Leur objectif ? Comprendre les secrets de sa longévité exceptionnelle et sa résistance au vieillissement.

Les révélations d’un organisme d’une vitalité rare

Sous la supervision du Dr Manel Esteller à l’Université de Barcelone, les examens ont mis en lumière un métabolisme extraordinaire. À 117 ans, son âge biologique correspondait en réalité à celui d’une personne de 10 à 15 ans de moins ! Un cas rare qui semble résulter d’une combinaison unique entre une prédisposition génétique avantageuse et des habitudes de vie rigoureuses.

Son cholestérol bénéfique atteignait des niveaux optimaux, tandis que les lipides nocifs étaient maintenus à des concentrations très basses. Elle n’a jamais fumé, consommait peu d’alcool, maintenait une activité physique régulière et entretenait des relations sociales enrichissantes. Des principes de base, certes, mais qu’elle a appliqués avec une constance remarquable tout au long de son existence.

L’impact surprenant d’un aliment lacté quotidien

Un élément a particulièrement intrigué les scientifiques : sa consommation régulière d’un yaourt probiotique de la marque catalane La Fageda. Ce produit, riche en bactéries lactiques vivantes, est reconnu pour renforcer la flore intestinale et réduire les inflammations chroniques – deux facteurs déterminants pour préserver sa santé avec l’âge.

Accompagné d’un smoothie multi-céréales contenant huit grains différents, cette routine matinale pourrait avoir significativement participé à son excellente forme. La preuve que les clés d’une longue vie se cachent parfois… dans nos choix alimentaires les plus simples.

Vieillissement : bien plus qu’une simple question de génétique

Autre découverte étonnante : Maria présentait des télomères relativement courts – ces extrémités protectrices de l’ADN généralement liées à une espérance de vie réduite. Pourtant, dans son cas, cette particularité aurait pu limiter le développement de cellules cancéreuses. Un paradoxe que la communauté scientifique continue d’étudier, mais qui souligne combien le processus de vieillissement est individuel et complexe.

Le message essentiel à retenir est que vieillir n’équivaut pas nécessairement à un déclin inéluctable. « Atteindre un âge avancé ne signifie pas automatiquement être en mauvaise santé », soulignent les spécialistes, qui insistent sur l’influence déterminante de nos modes de vie… complétés par une part d’héritage génétique.

Maria nous lègue un enseignement précieux : vieillir, ce n’est pas simplement accumuler des années. C’est une véritable philosophie de vie. Rester active, généreuse, ouverte aux autres… et fidèle à ses petits plaisirs quotidiens. Et si c’était cela, le véritable secret pour bien vieillir ?