Un ultime geste d’affection : les périls cachés d’un baiser posthume

Publié le 9 septembre 2025

Cette marque ultime de tendance envers un être cher disparu pourrait exposer à des risques sanitaires méconnus. Plongez dans les réalités scientifiques qui entourent cette pratique émouvante mais potentiellement dangereuse.

Ce que le corps continue de libérer après la mort

Dès que la vie s’éteint, notre organisme entame un processus naturel de transformation : la décomposition. Même si ces changements ne sont pas visibles immédiatement, le corps traverse des évolutions rapides. Les micro-organismes, autrefois maîtrisés par notre système immunitaire, se développent librement. Résultat ? Des bactéries auparavant inoffensives peuvent représenter un risque infectieux. S’approcher très près, ou poser les lèvres sur un proche décédé, c’est potentiellement s’exposer à des dangers peu connus mais bien présents, comme le souligne le Dr Viktor Ivanovik, sur son compte TikTok.

La longévité surprenante des pathogènes

On a tendance à croire qu’avec le dernier souffle, toutes les menaces disparaissent. Pourtant, certains virus restent actifs pendant un certain temps, surtout si la mort est due à une maladie infectieuse. Bien que les risques soient généralement limites, il existe une période pendant laquelle des pathologies comme l’hépatite ou certaines formes de grippe peuvent encore se propager.

Ces fluides discrets mais parfois porteurs de risques

Quelques heures après le décès, le corps libère naturellement des liquides biologiques. Souvent imperceptibles, ces sécrétions peuvent contenir des germes ou provoquer des irritations cutanées. Une caresse sur le visage ou un baiser sur la bouche peut suffire à entrer en contact avec ces éléments invisibles.

L’environnement comme facteur d’inconfort possible

Pendant la transformation du corps, certains gaz sont émis, parfois porteurs de particules bactériennes. Dans un espace clos, cela peut causer une gêne, comme des maux de tête ou des nausées chez les personnes sensibles. Pas de panique, ces effets sont temporaires et généralement sans danger, mais cette information est utile, en particulier pour ceux qui sont plus fragiles.

L’impact émotionnel, souvent négligé

Et si le principal risque n’était pas physique, mais émotionnel ? Pour certaines personnes, le contact direct avec un défunt peut laisser une empreinte psychologique profonde, voire troublante. Ce geste d’adieu, pourtant plein de tendresse, peut paradoxalement réveiller des angoisses, amplifier la douleur ou créer des souvenirs difficiles à digérer. Dans le tumulte du chagrin, il est essentiel de respecter ses propres limites et d’éviter tout acte qui pourrait engendrer un malaise persistant.

L’effet de contagion indirecte lors des rassemblements

Lors des veillées funèbres, les proches se succèdent souvent près du défunt. Si une personne entre en contact étroit avec le corps, elle peut, sans le vouloir, transmettre des germes à d’autres via des étreintes ou des poignées de main. Un simple geste peut alors initier une chaîne de transmission, surtout dans des espaces restreints.

Les produits de conservation et leurs effets secondaires

Certains produits utilisés pour la préservation temporaire de la dépouille peuvent être légèrement irritants pour la peau ou les voies respiratoires. Rien de grave, bien sûr, mais les personnes allergiques ou asthmatiques pourraient ressentir des désagréments inattendus après un contact rapproché.

Des alternatives aux adieux traditionnels, tout aussi significatives

Et si l’affection pouvait s’exprimer autrement qu’avec un baiser ? Tenir une main, caresser doucement les cheveux, murmurer des paroles réconfortantes… Il existe tant de façons délicates de tourner la page sans prendre de risques superflus. Car ce qui compte vraiment, c’est tout ce qui a été vécu, partagé et chéri ensemble.