Une drôle de complicité est née entre nos lingeries

Publié le 6 août 2025

Ce qui débuta comme une corvée ménagère banale a viré en une saga textile pleine de surprises. À travers nos sous-vêtements les plus osés, une voisine inconnue est devenue une complice insoupçonnée... et ma routine s'est soudainement colorée de rires partagés.

Et le pire ? Tom croyait dur comme fer que Léa était une super-héroïne déguisée, avec ses sous-vêtements qui virevoltaient comme une cape

Chaque matin, il en pleurait de rire. Moi ? J’étais à deux doigts de craquer.

Tentative de dialogue… et gros flop

Étendoir à linge coloré avec sous-vêtements apparents

Un jour, j’ai pris mon souffle et toqué à sa porte, bien décidée à aborder le sujet avec délicatesse. **Léa** m’a accueillie avec son rire cristallin et sa franchise désarmante. Avant même que je ne puisse exprimer mon inconfort, elle m’a coupé l’herbe sous le pied avec son :

« Ma chérie, si mes strings te choquent, c’est que tu devrais t’offrir des modèles plus audacieux ! »

Elle m’a même proposé de **personnaliser** mon séchoir à linge comme projet DIY. Charmant… mais loin de régler mon problème.

Contre-attaque : version grand spectacle

Piquée au vif, j’ai opté pour la riposte haute en couleur. Cette nuit-là, j’ai cousu une paire de **culottes grand format** qui aurait fait rougir une pin-up des années 50. **Rose fluo, garnitures dorées, élastique à faire trembler les rideaux.** Un véritable chef-d’œuvre kitsch.

Au lever du jour, j’ai exhibé ma création face à son balcon. Impossible à ignorer. Le tissu claquait dans la brise comme une bannière de révolte ménagère.

**Léa** est apparue… et s’est esclaffée. Un rire si communicatif que j’ai fini par m’y joire. Elle a applaudi mon « sens artistique » avant de déployer fièrement un cache-cœur pailleté. Sans le savoir, nous venions de créer un nouveau langage… bien plus parlant que les discussions de palier.

Quand le linge sale devient lien social

Deux femmes riant devant un étendoir à linge original

Notre **guerre textile** a depuis évolué en véritable tradition. Chaque lessive est prétexte à exposer nos trouvailles les plus loufoques. **Tom** propose maintenant de créer un compte TikTok : **Le défilé de la copropriété.**

Quant à **Léa**, elle est passée du statut de nuisance visuelle à celui de complice indispensable. On partage nos adresses, on s’échange des services, et surtout, on cultive notre folie douce à deux.

Preuve qu’il suffit parfois d’un bout de tissu qui flotte au vent pour transformer un conflit de voisinage… en une jolie comédie humaine.