L’impact des maladies sur la stabilité des mariages : une révélation bouleversante des inégalités persistantes

Publié le 29 mai 2025
MAJ le 6 juin 2025

Une étude récente met en lumière le lien troublant entre les maladies prolongées chez les femmes et la fréquence des divorces, soulignant ainsi la persistance des stéréotypes de genre traditionnels dans la société contemporaine.

Quand les rôles traditionnels au sein d’un couple basculent, certains partenaires masculins peuvent éprouver une réelle difficulté à s’adapter à cette nouvelle configuration. Une remise en question qui bouscule les habitudes établies.

Le psychologue Mark Travers souligne d’ailleurs que ces schémas relationnels, même après des années de vie commune, restent profondément ancrés dans nos mentalités. La maladie ne représente alors pas seulement un défi physique : elle met en lumière des déséquilibres relationnels souvent passés sous silence depuis longtemps.

Nos routines de couple sous la loupe

Couple discutant dans leur salon

Cette situation interroge fondamentalement la manière dont les tâches et responsabilités sont distribuées au sein du duo. Même en 2025, force est de constater que les femmes continuent souvent d’endosser l’essentiel des charges ménagères, du soutien émotionnel et de l’éducation des enfants, y compris lorsqu’elles traversent elles-mêmes des périodes compliquées.

Pourtant, la véritable alchimie conjugale repose sur trois piliers indissociables : l’échange équitable, la mutualisation des efforts et le soutien inconditionnel dans les moments difficiles. Ces fondements prennent une importance particulière lorsque le nid se vide et que le projet de vie commune nécessite d’être réinventé.

Retrouver l’harmonie dans son couple après la cinquantaine

Couple mature se tenant la main lors d'une balade

La leçon à retenir de cette recherche est sans appel : il devient nécessaire de repenser complètement l’équilibre du couple, non seulement pour faire face aux aléas de la santé, mais surtout pour bâtir une relation solide et épanouissante, nourrie par une attention réciproque constante.

À l’heure où les modèles familiaux se diversifient – avec des familles recomposées, monoparentales ou évolutives – cette prise de conscience prend tout son sens. Rappelons-nous que les jeunes générations construisent leur vision de l’amour en observant les adultes qui les entourent. Offrons-leur l’exemple d’une relation où chacun veille authentiquement sur l’autre, où la promesse du mariage « dans la santé comme dans la maladie » ne reste pas une simple convention sociale, mais devient un engagement quotidien concret.

L’amour qui dure, c’est avant tout cette capacité à rester présent pour l’autre… même lorsque les rôles habituels s’en trouvent chamboulés.